« Pour réindustrialiser la France, il faut redonner un vrai pouvoir aux directeurs d’usine »

La réindustrialisation à l’épreuve du terrain

En 2025, la France bat tous les records d’annonces d’investissement industriel : plus de 40 milliards d’euros engagés, des projets emblématiques de Cambrai à Fos-sur-Mer, et une volonté politique forte de relocaliser, moderniser et décarboner l’outil productif.

Mais derrière ces chiffres impressionnants, une question stratégique est posée dans une tribune de Michaël Valentin, Directeur Associé d’OPEO, publiée dans L’Express : « Pour réindustrialiser la France, il faut redonner un vrai pouvoir aux directeurs d’usine. »

Lire la tribune dans L’Express

Car aucun milliard ne produira à la place d’un système industriel performant. L’intendance ne suivra pas par décret, mais par exécution. C’est là que se joue la vraie réindustrialisation : dans l’usine, dans l’organisation, dans la capacité à piloter les opérations en temps réel et à long terme.

L’investissement ne suffit pas sans transformation opérationnelle

Nos interventions de terrain le confirment chaque jour : dans de nombreux sites industriels français, les actifs sont vieillissants, les flux peu optimisés, les compétences critiques sous tension, la culture industrielle affaiblie.
Et surtout : les directions d’usine sont trop souvent marginalisées dans les décisions structurantes.

• On automatise des lignes mal agencées.
• On implémente des ERP sans repenser les processus de résolution de problèmes.
• On digitalise sans piloter.

Résultat ? Des investissements à faible rendement et une frustration croissante sur le terrain.

Piloter l’industrie : rigueur, méthode et autorité opérationnelle

Réindustrialiser, ce n’est pas seulement bâtir des sites flambants neufs ou ajouter de l’intelligence artificielle dans les process.
C’est reconstruire une chaîne de valeur industrielle robuste, capable de produire plus vite, plus juste, plus propre, plus fiable.

Cela suppose :

• Une organisation millimétrée pour gérer des flux tendus, multi-sites et mondialisés

• Une capacité à résoudre rapidement les aléas : techniques, logistiques, humains

• Une maîtrise du temps réel et une vision stratégique du temps long

• Un pilotage d’atelier exigeant, incarné par des responsables de terrain légitimes et responsabilisés

Le directeur d’usine : acteur central, pas exécutant secondaire

Chez OPEO, nous défendons un modèle de transformation industrielle où le directeur d’usine redevient un acteur stratégique, au cœur des décisions.

Pourquoi ? Parce que c’est lui (ou elle) qui :

• Anticipe les points de rupture de performance

• Transforme un investissement en réalité productive

• Développe les équipes et la culture industrielle

• Incarne l’exigence et la rigueur opérationnelle au quotidien

Dans notre expérience, les projets où la direction des opérations est mise en responsabilité produisent un meilleur retour sur investissement, une appropriation plus rapide des transformations, et une plus grande robustesse dans le temps.

Investir intelligemment : des indicateurs pour piloter autrement

Le bon indicateur d’un projet industriel ne se mesure pas à l’ampleur de l’annonce ou au montant de l’investissement. Il se mesure à :

• L’amélioration de l’OEE (Overall Equipment Effectiveness)

• L’évolution de l’OPE (Overall People Effectiveness)

• La réduction du délai de réaction de l’usine face aux aléas

• L’empreinte carbone maîtrisée

• La qualité de bout en bout

• Le niveau de stock moyen

Notre conviction chez OPEO : transformer, pas seulement investir

Depuis plus de 10 ans, OPEO accompagne les industriels dans leur transformation opérationnelle, avec une approche unique que nous appelons le Geste de Transformation.

Parce qu’un investissement seul ne transforme pas une usine.
Parce qu’un nouvel outil ne crée pas la rigueur, ni une technologie la responsabilité.
Parce que c’est la dynamique collective, incarnée sur le terrain, qui donne sens à la stratégie.

Le geste de transformation, c’est l’articulation entre deux mouvements complémentaires :

• Le changement, qui répond aux besoins immédiats : améliorer un flux, résoudre un problème qualité, fiabiliser une planification…

• La transformation, qui vise l’évolution durable : faire progresser la culture industrielle, renforcer l’autorité managériale, développer l’autonomie et l’engagement des équipes.

Ces deux mouvements sont indissociables.
C’est leur mise en œuvre simultanée qui permet d’ancrer une performance industrielle durable.

Nous croyons fermement que :

• La stratégie se nourrit de l’exécution, et non l’inverse

• Le terrain est la source de résilience, pas un simple lieu d’application

• Le directeur d’usine est le garant de cette cohérence, entre les ambitions d’en haut et les réalités d’en bas

C’est cette conviction que nous mettons en œuvre dans tous les secteurs industriels que nous accompagnons : Luxe, Aéronautique & Défense, Industrie de Process, Pharmaceutique-Santé..

📆  Et si on en parlait ?

Vous êtes directeur industriel, membre du COMEX, responsable des opérations ou porteur d’un projet de transformation industrielle ?
Vous souhaitez garantir que vos investissements produisent des résultats concrets ? Prenez rendez-vous avec Michaël Valentin pour en discuter : Planifier un échange

Lire la tribune complète dans L’Express.