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21 novembre 2023
[INTERVIEW] Surmonter l’impasse de la compétitivité, avec Benjamin Brice
Dans une ère marquée par des défis économiques et environnementaux sans précédent, Benjamin Brice, auteur de L’impasse de la compétitivité, nous invite à repenser les paradigmes de notre économie. Après La sobriété gagnante, son nouvel ouvrage propose une critique approfondie des politiques économiques actuelles en France et souligne l’urgence d’adopter une approche plus durable et résiliente.
Qu’est-ce que la compétitivité ? En quoi nous mène-t-elle dans l’impasse ? Qu’impliquent les notions de sobriété matérielle et de relocalisation industrielle pour l’avenir de la France ? Retrouvez toutes les réponses à ces questions dans cet entretien avec Benjamin Brice !
Qu’est-ce qui t’a poussé à écrire L'impasse de la compétitivité après La sobriété gagnante. En quoi est-il une suite logique à ton ouvrage précédent ?
Après La sobriété gagnante, je me suis rendu compte de la nécessité de critiquer plus en profondeur les politiques actuelles pour mettre en lumière l’attractivité de l’alternative que je propose. L’impasse de la compétitivité, publié dans un format plus accessible, se concentre davantage sur cette critique, tout en restant factuel et sourcé.
À qui s’adresse justement L’impasse de la compétitivité ?
Ce livre vise principalement les classes supérieures qui soutiennent plus ou moins les politiques socio-économiques actuelles, ou en tout cas qui n’imaginent pas qu’il existe une alternative crédible. Je cherche à leur montrer que, dans le monde dans lequel nous vivons, ces politiques sont de moins en moins raisonnables.
Tu as identifié une des racines du problème comme étant ce qu’on appelle la « compétitivité ». Comment en es-tu venu à identifier ce problème en particulier ?
J’ai choisi de me concentrer sur la compétitivité car, contrairement au terme « néolibéralisme », souvent rejeté par les politiques, la compétitivité est un terme reconnu et employé dans le débat politique actuel.
Elle est fréquemment invoquée pour justifier le statu quo et limiter le champ des possibles dans les politiques publiques. Je trouve que ce terme mérite un débat plus approfondi aux vues de son influence sur les choix politiques et économiques, notamment en matière d'écologie, d’inégalités ou de financement des services publics. Je conteste le consensus actuel sur la nécessité de la compétitivité. Celle-ci est souvent perçue comme une priorité incontestable, ce qui, selon moi, n’est plus justifiable.
Comment définis-tu ce terme de compétitivité et comment a-t-il évolué au fil des années ?
La compétitivité, un concept peu usité dans le champ académique mais fréquent en politique, représente essentiellement la prise en compte des contraintes économiques externes. Elle a émergé dans les années 1970, gagnant en importance dans les années 1990-2000. Historiquement, même si la contrainte extérieure a toujours existée, elle n’était pas centrale.
Ce qui a changé depuis les années 1970-1980, c’est l’approfondissement de la mondialisation et des choix politiques, notamment l’intégration européenne, conduisant à une pression accrue de la compétition extérieure dans la politique française.
Quelles sont, d’après toi, les limites de cette compétitivité et pourquoi nous mènent-elles dans une impasse ?
Les politiques de compétitivité en France affichent aujourd’hui des résultats globalement négatifs (déficit commercial, insatisfaction sur le pouvoir d’achat). En plus, la conjoncture internationale changeante rend ces politiques de moins en moins adaptées au monde de demain. Nous ne vivons plus dans les années 1980. Il y a une double problématique : les effets négatifs actuels et l’inadéquation croissante de ces politiques face aux évolutions internationales.
En quoi ce constat concerne-t-il le monde industriel ?
Les politiques de compétitivité, axées sur l’augmentation des exportations, n’ont pas amélioré la balance commerciale de la France. Celle-ci s’est continuellement dégradée et atteint des records de déficit. L’accent mis sur les exportations a occulté l’augmentation rapide des importations, ce qui nous a fait négliger tout un pan du problème : la consommation.
Ensuite, paradoxalement, malgré une consommation accrue, le mécontentement concernant le pouvoir d’achat s’est intensifié :
- Les revenus stagnent à cause de la délocalisation et de la précarité croissante, tandis que les besoins de consommation augmentent, avec la pression de la publicité, du marketing, etc.
- Les choix politiques en faveur de la compétitivité sont coûteux en raison des allègements de cotisations sociales. Ce phénomène a conduit à une pression sur les dépenses publiques avec, en conséquence, une dégradation des services publics. Car, en parallèle, les besoins ont augmenté : vieillissement de la population et accès élargi à l’enseignement supérieur.
- Enfin, le fossé s’accroît entre les dirigeants, convaincus de la nécessité de renforcer la compétitivité, et une population de plus en plus méfiante, particulièrement dans les classes populaires. Ce décalage engendre une défiance envers les gouvernants et une érosion de la confiance dans la démocratie. Les observateurs voient bien qu’il y a une augmentation de la colère populaire.
Quelles issues ou quels indicateurs alternatifs, proposes-tu pour sortir la France de cette impasse ?
J'envisage une alternative qui repose sur deux piliers : sobriété matérielle et relocalisation industrielle.
Premier pilier, la sobriété matérielle présente 3 grands avantages :
Avantages écologiques :
- Nos impacts écologiques majeurs proviennent de notre consommation matérielle, y compris les combustibles fossiles et les produits industriels. C’est notre mode de vie actuel qui est remis en question, car il n’est pas soutenable à l’échelle de la planète.
- Adopter une sobriété matérielle implique une consommation plus réfléchie et respectueuse de l’environnement pour réduire notre empreinte écologique.
Considérations géopolitiques :
- La dépendance aux chaînes d’approvisionnement internationales pour nos besoins matériels crée une vulnérabilité. En réduisant notre consommation importée (plus d’un tiers du PIB), nous diminuons cette dépendance. La crise ukrainienne a par exemple illustré notre fragilité liée à la dépendance aux combustibles fossiles russes, soulignant l’urgence de diminuer notre consommation de ressources importées.
Aspects économiques :
- Les 6/7èmes de notre consommation industrielle sont importés (hors agro-alimentaire), ce qui crée un déséquilibre économique. Comment améliorer notre balance commerciale ? En réduisant cette dépendance, notamment dans des secteurs comme le textile (où nous pouvons relocaliser) ou l’électronique (où nous pouvons lutter contre l’obsolescence accélérée).
Pour résumer, faire le choix de la sobriété matérielle, c'est réduire notre consommation et réduire le volume de nos importations pour rééquilibrer notre balance commerciale et réduire nos externalités négatives sur l’environnement.
Second pilier, la relocalisation industrielle avec 3 avantages principaux :
Avantages écologiques :
- Produire en France signifie adhérer à des normes environnementales strictes, utiliser une énergie principalement bas carbone et réduire le besoin de transport longue distance.
- La production locale entraîne également une consommation plus consciente et moins de gaspillage. Par exemple, la « fast fashion » devient moins viable avec le « Made in France », où le coût des vêtements nous incite à privilégier moins de quantité, mais une meilleure qualité. La relocalisation implique de revoir nos besoins et nos modes de consommation.
Implications géopolitiques :
- La relocalisation réduit notre dépendance aux marchés internationaux et renforce notre autonomie, particulièrement essentielle en période de tensions géopolitiques.
Bénéfices économiques et sociaux :
- Relocaliser l’industrie stimule l’économie en créant des emplois, ce qui réduit la charge des prestations sociales et augmente les recettes fiscales. Ces fonds supplémentaires peuvent alors être réinvestis dans des services publics essentiels et, par conséquent, améliorer la qualité de vie des citoyens.
- La relocalisation génère des opportunités d’emplois industriels en dehors des grandes métropoles. Ce phénomène favorise un développement plus équilibré des territoires et répond à une demande croissante de meilleurs services publics.
En clair, réviser nos modes de consommation et adopter une sobriété collective, couplée à la relocalisation industrielle, pour créer une situation gagnante en termes écologiques, géopolitiques, économiques et sociaux pour la France.
En parlant de situation gagnante, es-tu à l'aise avec le concept de « souveraineté gagnante » ?
J’utilise peu le terme « souveraineté ». Ma préférence va vers des termes plus directement liés à la politique classique, comme « démocratie ». Toutefois, je reconnais que le terme de souveraineté est utile pour décrire la maîtrise nécessaire d’un pays sur sa production, ses échanges commerciaux et sa consommation. Ce dernier point, la consommation, est négligé dans le champ politique depuis des décennies, malgré son impact majeur sur la société.
Quand je parle de souveraineté, je pense surtout à son aspect démocratique : une nation qui s’auto-détermine, tout en tenant compte des contraintes extérieures. Il s’agit de trouver l’équilibre entre indépendance et responsabilité dans un contexte global, car nous ne pourrons jamais nous désintéresser du reste du monde.
Comparant cela à mon concept de « sobriété gagnante », je trouve que « souveraineté gagnante » est compréhensible, mais il manque l’aspect un peu piquant de « sobriété gagnante ». Avec ce dernier, je cherche à montrer que, contrairement à ce que l’on pense souvent, la sobriété ne doit pas être vue comme un sacrifice, mais comme un atout pour la France, bénéfique à la fois sur le plan écologique et économique. Il s’agit de montrer que la sobriété peut être positive et désirable, contrairement à l’idée reçue qu’elle serait synonyme de pénalité ou de privation.
Tu expliques dans ton livre que « sobriété » ne signifie pas « décroissance ». Que répondrais-tu à quelqu'un qui te reprocherait de vouloir nous faire retourner à « l'Âge de pierre » ?
Ma vision de la sobriété ne signifie pas un retour à l’Âge de pierre, mais plutôt une réévaluation de nos modes de consommation excessifs. Les données de l’INSEE montrent que malgré une abondance matérielle plus forte qu’auparavant, la satisfaction des Français en termes de pouvoir d’achat a diminué.
Pour répondre à cette problématique, ma proposition consiste à reconsidérer notre niveau de consommation et de gaspillage, qui présentent à la fois des inconvénients écologiques et économiques et n’apportent pas de bénéfices significatifs à la société. Une France plus sobre en termes de consommation matérielle pourrait offrir une meilleure qualité de vie, avec des services publics mieux financés et une plus grande autonomie dans nos choix de vie, avec une moindre pression de la compétitivité. Cela implique de revoir nos habitudes quotidiennes comme notre fréquence d’achat de vêtements, notre consommation de viande, ou le type de véhicules que nous utilisons.
Par ailleurs, ma perspective se distingue de celle de la décroissance sur un point précis : dans le cas de la France, il est possible d’appliquer une forme de décroissance de la consommation tout en augmentant notre activité industrielle locale. Ce serait un moyen de rétablir notre balance commerciale et de réduire notre endettement extérieur, en plus de créer des emplois et d’accroître les recettes fiscales.
Cette approche, adaptée au contexte français, se différencie des stratégies d’autres pays européens comme l’Allemagne, où une telle politique de sobriété matérielle pourrait être en tension avec leurs avantages économiques actuels.
Justement, qu'est-ce qui fait cette différence entre la France et l'Allemagne, selon toi ?
La divergence significative entre les économies de la France et de l’Allemagne réside dans leurs stratégies industrielles et de compétitivité. Depuis la fin des années 1990, l’Allemagne, grâce à une politique de compétitivité efficace et une croissance mondiale soutenue, a réussi à conquérir d’importantes parts de marché dans des domaines industriels vastes comme l’automobile et le secteur des machines. Ce succès lui a permis de générer des excédents commerciaux considérables.
À l’inverse, la France s’est concentrée sur des secteurs de pointe comme l’aéronautique, le luxe et le vin, mais ces domaines restent trop restreints pour compenser la perte d’industries de base telles que l’automobile, l’électroménager et le textile. Cette spécialisation limitée a eu des répercussions sociales et commerciales désastreuses.
Contrairement à l’Italie également, qui a réussi à maintenir une industrie diversifiée générant des excédents commerciaux, la France a négligé des secteurs industriels clés.
Pour améliorer sa situation, la France gagnerait à réinvestir dans ses industries de base. Cela créerait non seulement des emplois et réduirait la dépendance à des chaînes d’approvisionnement externes, mais permettrait aussi de diminuer l’impact écologique et de rééquilibrer la balance commerciale.
Est-ce que les entreprises ont la main sur ça ? Est-ce qu’elles peuvent adopter une stratégie pour éviter cette impasse de la compétitivité que tu décris ?
Depuis les années 1980, la politique vis-à-vis des entreprises a encouragé une compétitivité accrue, soutenue par des mesures gouvernementales comme les exonérations fiscales et une plus grande flexibilité de l’emploi. Cependant, le contexte mondial évolue, avec des pressions écologiques, géopolitiques et sociales grandissantes, rendant cette approche de compétitivité de moins en moins viable.
Je crois que les chefs d’entreprise doivent prendre conscience que le monde change et que, bien que la compétitivité reste un enjeu important, elle doit être équilibrée par d’autres considérations, notamment écologiques. Les défis environnementaux actuels et futurs nécessitent une approche plus sobre, notamment en termes de gestion de l’eau et des autres ressources.
Les tensions géopolitiques récentes et l’évolution des relations internationales suggèrent que nous nous éloignons de l’idée d’une mondialisation harmonieuse.
De plus, les questions sociales, comme celles soulevées par le mouvement des Gilets jaunes, indiquent qu’une population de plus en plus méfiante remet en question le modèle actuel. Ce qui se comprend, puisque les résultats ne sont pas au rendez-vous.
Face à ces défis, je pense que les entreprises ont tout intérêt à anticiper les changements à venir et à se repositionner en faveur de pratiques plus responsables. Cela inclut une plus grande attention aux impacts écologiques, à la qualité des emplois et aux contributions locales.
Les entreprises commencent à s’interroger sur la valeur de la production locale, malgré son coût potentiellement plus élevé, en réponse à la vulnérabilité des chaînes d’approvisionnement mondiales. La relocalisation et la réindustrialisation du pays présentent de nombreux avantages, non seulement écologiques mais aussi en termes de résilience et de création d’emplois.
Dans ce contexte, les entreprises jouent un rôle crucial, non seulement dans la définition de l’offre, mais aussi dans l’éducation des consommateurs et la sensibilisation de leurs employés. Il est essentiel de considérer la sobriété matérielle et la relocalisation industrielle comme des éléments interdépendants d’une stratégie globale, qui ne vise pas à reproduire les mêmes modèles de consommation mais à les repenser de manière plus durable, plus responsable et plus bénéfique au pays.
Je ne peux pas m'empêcher de penser à la circularité...
Bien sûr, je vois un lien étroit et important entre l’industrie circulaire et mes propositions. L’industrie circulaire, qui encourage le réemploi des matériaux, complète bien la notion de relocalisation industrielle. Ensemble, elles contribuent à réduire notre consommation matérielle globale.
Cette approche favorise également le développement d’un réseau industriel local solide, où les entreprises collaborent étroitement pour une économie plus sociale, plus durable et plus résiliente.
Comment les politiques publiques peuvent-elles encourager ce changement de paradigme que tu proposes ?
Pour encourager le changement de paradigme vers une économie plus responsable, les politiques publiques ont un rôle clé à jouer, en responsabilisant les entreprises et les consommateurs.
Un moyen simple mais efficace serait d’améliorer l’étiquetage des produits. Par exemple, un système d’étiquetage clair, similaire au Nutriscore, pourrait aider les consommateurs à identifier les produits fabriqués en France, favorisant ainsi une consommation plus locale et responsable. Cela aurait également un impact sur l’offre, incitant les industriels à s’adapter à cette nouvelle demande.
En outre, l’État dispose d’un levier fiscal important pour influencer le comportement des entreprises. Actuellement, des sommes considérables sont transférées aux entreprises sous forme d’exonérations fiscales et de subventions. Il serait pertinent d’introduire plus de conditionnalité dans ces aides, en les liant aux efforts des entreprises en matière de responsabilité locale, sociale et écologique. Cela favoriserait une approche plus responsable des affaires et bénéficierait à la société dans son ensemble.
Avec l’évolution actuelle du monde, il est probable que ces leviers seront de plus en plus activés. Les industriels feraient bien d’anticiper ces changements plutôt que d’attendre d’être contraints d’agir. Il existe déjà une demande croissante de la part de la société pour de telles mesures, et il est possible que les pouvoirs publics et d’autres parties prenantes, telles que les collaborateurs et les financiers, se joignent à cette demande.
Quel rôle les consommateurs peuvent-ils jouer dans le contexte actuel ?
Les consommateurs ont un rôle crucial à jouer dans le contexte actuel pour induire des changements significatifs. Bien qu’il manque actuellement une volonté politique collective pour impulser un changement majeur, les consommateurs individuels peuvent néanmoins contribuer de manière significative.
La démarche implique une réduction de la consommation en volume au profit d’une consommation plus ciblée de produits locaux, bénéfiques pour la collectivité : renouveler moins souvent ses appareils, privilégier le textile made in France en changeant sa manière de consommer, acheter de préférence des fruits et légumes de saison, réfléchir à l’impact de ses déplacements, et ainsi de suite.
En encourageant activement les pratiques vertueuses, notamment en soutenant les industriels qui s’engagent dans une démarche responsable, les consommateurs peuvent influencer positivement l’économie. De plus, en tant que citoyens, il est crucial de discuter de ces sujets avec notre entourage et de les intégrer dans le débat public, afin de favoriser l’émergence d’une alternative plus raisonnable.
À long terme, une telle orientation vers une consommation plus responsable me paraît inévitable, du fait des pressions écologiques et géopolitiques. En agissant dès maintenant, nous pouvons non seulement mieux nous adapter à un monde aux contraintes croissantes, mais aussi tirer parti des bénéfices d’une telle réorientation. Cela est d’autant plus pertinent pour la France, où le statu quo n’est pas satisfaisant : déficit extérieur, pouvoir d’achat contraint, services publics dégradés et démocratie en mauvais état.
Reprendre notre destin en main dès maintenant améliorera la situation pour l’ensemble de la collectivité. En faisant preuve de lucidité face aux évolutions mondiales et en optant pour une plus grande sobriété matérielle, nous obtiendrons une relocalisation bénéfique pour le pays et une résilience accrue.
As-tu des projets en cours ?
Je réfléchis à mon prochain livre. Ce sera sur la démocratie, car ce régime est actuellement en mauvais état. J'essaie en parallèle d'avoir un travail de recherche et de continuer à lire.
Mon objectif est de promouvoir un peu les idées que je viens de présenter, en trouvant des cercles qui pourraient être intéressés par la discussion, comme les Think tanks, les entreprises, etc. Le but est de présenter les idées pour que ça infuse.
Où peut-on te retrouver sur le net ?
Je publie régulièrement sur les réseaux sociaux : Twitter et LinkedIn. Et j’ai un site qui recense les passages médias autour du livre : https://benjaminbrice.fr/.
Et pour aller plus loin ?
Commandez L’impasse de la compétitivité chez votre meilleur libraire ou en cliquant ici (lien non affilié. OPEO ne touche aucune commission sur les livres vendus en suivant les liens diffusés sur son site).
L’impasse de la compétitivité par Benjamin Brice, 272 pages, Éditions Les liens qui libèrent, 2023.
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